HOMMAGE NATIONAL AUX HARKIS À ARLES, MARSEILLE, SAUSSET-LES-PINS

À Arles

Chaque année, le 25 septembre, la cérémonie officielle en hommage aux harkis et aux autres membres des forces supplétives ayant servi en Algérie se tient devant le monument aux morts de Mas Thibert, dans la commune d'Arles. Il s'agit de la cérémonie officielle pour le département des Bouches-du-Rhône.

Accompagné de notre délégué pour le pays d’Arles, Michel Fournier, ainsi que de deux porte-drapeaux de la section des Bouches-du-Rhône de l'ANMONM – Marie-Thérèse Polichetti pour Marseille et Pierrick Martenet-Guidet pour Salon-de-Provence – Jacques Visconti représentait le 2e ordre national.

La cérémonie était présidée par Madame Marie Pervenche Plaza, sous-préfète et secrétaire générale adjointe de la Préfecture des Bouches-du-Rhône, représentant le préfet de Région et des Bouches-du-Rhône. Elle était accompagnée de M. Patrick de Carolis, maire d'Arles, ainsi que de plusieurs parlementaires, officiers généraux et supérieurs de l'Armée de Terre, de l'Armée de l'Air, et de la Gendarmerie, en présence de nombreux anciens combattants et familles de harkis.

Cérémonie des harkis au monument aux morts de l’Armée d’Orient à Marseille

La cérémonie s’est déroulée le 25 septembre à 11h au monument des morts de l’Armée d’Orient. Mme Lisette Narduccci, adjointe au Maire en charge des familles, aux mémoire, aux Anciens combattants.

Les représentants du Conseil Régional et départemental étaient également présents. Mme Narducci a donné lecture du message du ministre des Armées et des Anciens combattants, comme suit  «  Les harkis sont unis dans une histoire, une mémoire et un destin. C’est une histoire qui a commencé par un engagement au service d’un pays dont ils espéraient tant et qui s’est poursuivi par un abandon ».

La lettre du ministre va décrire dans certains détails les exactions dont été victimes ceux qui ont tout donné pour venir aider la France durant la guerre. Abandonné par la Patrie française, certains auront la chance de se réfugier en France, mais seront sous le choc d’une vie qui bascule, accueillis avec méfiance et sans considération du grand sacrifice qu’ils ont fait. Malgré cela, ils se sont intégrés dans les conditions les plus déplorables car ils n’avaient aucun espoir de retour chez eux. Logé dans des camps, ils ont vécu comme des reclus dans un complet déracinement.

Aujourd’hui, les descendants des harkis sont fiers de leur appartenance avec la part de gloire qui revient à leurs ainés qui ont combattu pour la France.  Ils portent la mémoire de ces combattants harkis qui ont payé cher leur choix de servir la France.