GUERRE D'ALGERIE
Hommage aux combattants morts pendant la guerre d’Algérie
Le 5 décembre 2024, la France a commémoré la Journée Nationale d’Hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Cette date, établie officiellement en 2003, marque un moment de recueillement en mémoire des dizaines de milliers de soldats, appelés, engagés et supplétifs, tombés lors des conflits d’Afrique du Nord entre 1952 et 1962.
À Marseille, la cérémonie s’est tenue au Carré militaire du cimetière de Saint-Pierre, haut lieu de mémoire chargé d’histoire, sous la présidence de Mme la Sous-préfète Virginie Averous, représentant le préfet des Bouches-du-Rhône. Étaient également présents M. le sénateur Stéphane Ravier, Mme Lisette Narducci, maire-adjointe et représentante du Maire de Marseille, ainsi que M. David Galtier, représentant le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La cérémonie a mis en lumière le rôle des institutions civiles et militaires. Le Général gouverneur militaire de Marseille était représenté par le lieutenant-colonel officier de Garnison, tandis qu’un piquet d’honneur de la Légion étrangère, unité emblématique de l’histoire militaire française, rendait les honneurs.
Le devoir de mémoire était également porté par les associations patriotiques. L’Ordre National du Mérite était représenté par son président départemental, Jacques Visconti, accompagné par le porte-drapeau Marie-Thérèse Polichetti,
Cette commémoration rappelle la complexité et les douleurs de la guerre d’Algérie, un conflit qui a opposé la France et les indépendantistes algériens du Front de Libération Nationale (FLN) entre 1954 et 1962. Cette guerre, qui s’inscrit dans le contexte de la décolonisation, a profondément marqué les sociétés française et algérienne, avec un bilan humain estimé à des centaines de milliers de morts.
En rendant hommage aux combattants morts pour la France, la cérémonie souligne également l’importance de transmettre cette mémoire collective aux générations futures, afin de mieux comprendre une page clé de l’histoire contemporaine et de promouvoir la réconciliation.